Les avantages du circuit court alimentaire
Même si ce n’est pas obligatoire, les produits en circuits courts sont bien souvent locaux, achetés entre 0 et 100 km autour du lieu de vente (voire 150 km pour certaines enseignes comme Biocoop). Et c’est tout l’intérêt du circuit court alimentaire !
Ce mode de consommation a pour intérêt de redynamiser l’agriculture locale en permettant aux agriculteurs et agricultrices d’avoir une meilleure rémunération de leur travail, et en améliorant l’autonomie alimentaire du territoire.
Comment s’approvisionner en circuit court ?
La vente directe à la ferme est le moyen de supprimer tous les intermédiaires, c’est un circuit ultra court ! Le hic, c’est que ce n’est pas toujours pratique et possible de sillonner la campagne entre plusieurs fermes pour faire ses courses… Plusieurs solutions existent :
– Le marché, un grand classique du circuit court alimentaire. De nombreux producteurs s’y déplacent pour tenir leur étal, et les maraîchers, bouchers, fromagers, etc., mentionnent généralement les produits achetés en direct.
– Les épiceries vrac, les magasins de producteurs ou les enseignes spécialisées. Ces boutiques privilégient un approvisionnement local et permettent de faire toutes ses courses (ou presque) au même endroit.
– Les Amaps et les modes d’achats groupés. Les Amaps (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne) permettent de s’abonner pour un panier hebdomadaire auprès d’agriculteurs locaux, l’assurance de consommer des produits frais et de saison.
Le circuit court, ça coûte plus cher ?
Pas forcément ! Les prix entre la grande distribution et les circuits courts alimentaires peuvent connaître de gros écarts, mais à qualité égale les circuits courts garantissent un meilleur revenu aux producteurs et sont souvent moins chers puisqu’on a supprimé des intermédiaires. Pour les petits budgets, les achats groupés, les paniers ou les achats en vrac sont souvent un moyen de dépenser moins, d’acheter la juste quantité et d’éviter le gaspillage.