La nouvelle réglementation du DPE pour les locations vise à réduire le nombre de logements très énergivores, jugés indécents. Ils sont interdits à la location depuis le 1er janvier 2023. Quelles sont les implications concrètes pour les locataires ? Et pour les propriétaires ?
Parmi les outils pour lutter contre les passoires thermiques, le diagnostic énergétique pour locations vise à accélérer la mise à niveau aux normes énergétiques des logements loués. En effet, impossibles à chauffer en hiver et à rafraîchir en été : les « passoires thermiques » sont des logements inconfortables et très coûteux en énergie. En Vendée, ils représentent environ 15 % du parc de logements, soit 51 700 maisons ou appartements.
Pour engager les propriétaires bailleurs à faire des travaux de rénovation énergétique, le gouvernement durcit les règles concernant ces logements très énergivores avec des impacts spécifiques du diagnostic énergétique pour les locations. La Vendée a la part de logements locatifs la plus faible de France, mais cela représente tout de même 27 % des foyers (contre 72 % de propriétaires occupants et 1 % de personnes logées gratuitement), selon l’Adile de Vendée.
Depuis le 1er janvier 2023, une partie des biens classés G par le Diagnostic de performance énergétique (DPE) sont jugés indécents et ne peuvent plus être mis en location. Il s’agit des logements les plus énergivores, qui consomment plus de 450 kWh/m2 par an. Quels sont les recours des locataires et les devoirs des propriétaires concernant le DPE des logements mis en location ? Éléments de réponse.